Michel Fizbin
co fondateur de l'Association Pour Voir, Pas Vu et de la chaine de télévision Dissensus

La censure vient des diffuseurs.
Les capitaux des diffuseurs appartiennent à sept grands groupes financiers.
Ils ont le pouvoir de financer une oeuvre audiovisuelle.
Sans diffuseur, il est impossible en effet de trouver un financeur.

Il faut remettre en cause ce pouvoir exorbitant du diffuseur.
Ces sept grand groupes refusent de donner l'accès à la libre expression, à la libre expression.
L'argument de l'Audimat n'est pas un argument réaliste.
Le film de Pierre Carles Pas vu, Pas pris a été projeté devant 170 000 spectateurs et n'a jamais été diffusé à la télévision.
Tous les pays développés ont ouverts des canaux d'accès citoyens.

Mon association est membre de la Coordination des Médias Libres.
A ce titre nous demandons que les médias indépendants aient un libre accès à la diffusion.
La Loi doit obliger les diffuseurs à ouvrir des canaux.
Ces Canaux doivent par la Loi être financée par une taxe sur le chiffre d'affaire des propriétaires des canaux (hertziens, numériques, câbles, internet...)
Ils doivent affecter au financement des média importants.

La définition du terme de média indépendants est extrêmement simple.
Un média est considéré comme indépendant lorsqu'il est financé par les personnes qui animent le média

Si la Loi été modifiée, il n'y aurait plus qu'un seul diffuseur La multiplication des diffuseurs rendrait possible une réelle démocratie.
Le citoyen a le droit de choisir sa propre information et son propre mode d'expression culturelle.
En ce sens, il nous parait utile que toute association répondant aux lois de la République puissent obtenir une autorisation automatique de diffuseur.

La Coordination des Médias Libres n'a pas pour vocation de définir une ligne éditoriale.
Chaque membre de la coordination définit ses propres objectifs, et sa propre action.
Notre structure est une structure d'information, (entre les membres), d'entraide et de pression afin d'obtenir le financement public de canaux librement ouverts aux citoyens.