Les "Cahiers du Cinéma" emploient un certain
nombre de "DJeunes" "critiques", sans trop les payer d'ailleurs.
Ces "critiques" sont (question d'image, de marque)
bien en phase avec l'idéologie des... années 70-80,
époque où leur patron, inchangé
depuis lors, reprit en main la revue de référence de
la cinéphilie mondiale,
tentant, entre autres, de piquer des lecteurs
aux magazines de ciné nazes, mais concurrents,
"patron" qui fut également en charge de
la "Mission du Centenaire du Cinéma",
qui brilla surtout par le vide artistique, intellectuel,
esthétique et politique qu'elle constitua, entretint et nourrit,
histoire de bien enfoncer le clou d'une certaine
tendance du cinéma français de ces 25 dernières années.
Le principal apport de ce boss des "Cahiers"
réside dans son habileté à garder le contrôle
"du cinéma"
depuis qu'il fut engagé, en 1972, pour
sa maîtrise (sur le bout des doigts) de la dialectique militante
maoïste
(ça avait de la valeur, "à l'époque",
et les Cahiers étaient en pleine crise identitaire),
et ça fait 25 ans que ça dure...
ce qu'on appelle la "gauche caviar", donc, entre autres.
Sinon, si vous lorgnez du côté de
Positif, l'Autr revue de référence, dites-vous que son "boss"
est lui aussi inchangé depuis de nombreuses
années, sans même parler de sa "grosse tête" à
lui aussi.
Bref, et grosso modo, les 2 revues "de référence"
ne font plus rien qu'exploiter un fonds de commerce,
histoire, entre autres, de valider les salaires,
rentes et prestiges de certains, mais de certains seulement, pire :
leurs employés ne font rien qu'à
le dire, mais en privé : ça ne se dit pas ces choses-là,
même s'ils sont nombreux les pigistes &
collaborateurs à s'en plaindre,
personne ne peut le dire, l'écrire, sous
peine de perdre sa (mini-)place, pire : de devenir un mouton noir.
On évoquera également le Panorama
Cinéma de France Culture, autre grande esbrouffe intellectuelle,
et mondaine,
mais ce sera pour une autre fois.